Tableau de Marie-Antoinette et de ses enfants

En ayant vu le film "marie antoinette" je croyais qu'elle n'avait eu que trois enfants dont une qui est mort jeune. Si ce n'est pas le cas, le film "marie antoinette" n'est pas une bonne source d'information......????

En effet, si vous avez regardé le film « Marie-Antoinette » de Sofia Coppola, la scène du tableau de Mme Vigée-Lebrun montre d’abord un portrait de la reine avec trois de ses enfants : Madame Royale, le dauphin Louis-Joseph près du berceau et le petit Louis-Charles dans le berceau (dans l’original, il est sur les genoux de sa mère).

Une seconde prise montre le même tableau avec le berceau vide, annonçant la mort du dernier-né du couple royal.  Dans la scène qui suit on voit d’ailleurs un petit cercueil quitter Versailles puis Marie-Antoinette tenant la main de ses deux enfants survivants.

Déjà là il y a une erreur car on serait tenté de croire que le défunt est le bébé qui était présent dans le berceau. Or, c’est Louis-Joseph (qui se tient debout sur le tableau) qui est mort de la tuberculose.  Sofia Coppola a choisi d’intégrer dans son film la mort du premier dauphin car elle intervient en juin 1789 peu de temps avant la Révolution et a anéanti le roi et la reine. En réalité, dans le berceau devait figurer le quatrième enfant du couple royal, la petite Sophie-Béatrice née en 1786 et morte  en 1787. La petite princesse aurait dû se trouver dans le berceau et ce dernier laissé vide témoigne de sa mort récente.  Dans le film, souligner la présence puis la disparition de ce bébé n’apportait rien à l’histoire.

Comments

[Lucia]

A savoir que la reine a eut 4 enfants dont deux meurt en bas age. Pour ce tableau l'enfant mort est effectivement celui qui se trouvait dans le berceau, c'était une petite fille, c'est bien pour cela que celui-ci est vide de plus elle devrait avoir un bébé dans ces bras le future louis XVII.

[Andline13]

Ce film était esthétiquement parfait mais du point de vu de la vérité historique et psychologique, complétement à côté de la plaque !

[delaporte mathil]

quelle tragédies de perdre des enfant que l' on aime plus que tout.